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Questions Orales avec débat à l’endroit d’un Membre du Gouvernement.

-1984-65c8e

Plusieurs raisons expliquent l’inégalité des communes en matière de niveau de développement, malgré l’octroi du même montant de 500 million de francs burundais, a commenté la Ministre du Développement Communal. L’Honorable Jeanne d’Arc KAGAYO qui s’exprimait mardi 17 octobre 2017 au cours de la séance des questions orales a expliqué que certaines communes sont nanties de par les richesses naturelles.

L’on ne peut pas comparer Rumonge à Mukike, Ngozi ou Gitega à Cendajuru ou Kigamba, ou alors Mutimbuzi à Busoni, a-t-elle détaillé. D’autres communes ont bénéficié de l’appui des partenaires en matière de gouvernance, a-t-elle poursuivi avant de citer le cas des communes des provinces de Gitega, Ngozi, Kayanza et Mwaro. D’autres communes encore sont dynamiques ; elles mobilisent des ressources de différents partenaires comme les natifs, s’est-elle réjouie avant d’ajouter qu’elles usent de la gestion rigoureuse des taxes. Néanmoins, le Membre du Gouvernement a aussi cité les chicaneries entre les conseils communaux et les administrateurs qui bloquent le développement des communes dans bien des cas.

Pour ceux qui doutent de la valeur ajoutée de cet appui budgétaire que le Gouvernement a octroyé aux communes, l’Envoyée du Gouvernement a parlé des faits palpables. Et de citer le cas des écoles, des centres de santé et des centres de métiers dont chaque commune dispose. L’Honorable Jeanne d’Arc KAGAYO a quand même ajouté que l’autonomie de gestion dont jouit la commune y est également pour quelque chose.

A propos justement de cette autonomie de gestion, pourquoi les trois communes de la Mairie de Bujumbura font-elles exception ?, ont interrogé les Députés. Le Membre du Gouvernement a calmé la plénière en expliquant qu’une Commission composée des Cadres du Ministère de l-Intérieur et de la Formation Patriotique, ceux du Ministère du Développement Communal et ceux du Ministère en charge des Finances est à l’œuvre pour élaborer un Projet de loi régissant les Mairies. A côté de Bujumbura, seront aussi concernées les villes de Gitega, Ngozi, Rumonge et Kayanza.

La Ministre du Développement Communal a par ailleurs sollicité l’appui des Députés quant à la mise en place des lois claires pour sanctionner les soumissionnaires défaillants. En effet, la plénière a accusé de tous les maux les marchés publics. Pour certains Députés, les autorités communales et même provinciales n’ont pas un droit de regard sur les entrepreneurs qui viennent d’ailleurs mais qui emploient la main d’œuvre locale. Des fois, ces entrepreneurs partent sans terminer les travaux, sans même rémunérer cette main d’œuvre. Le comble, c’est que ces mêmes entrepreneurs vont soumissionner ailleurs sans être inquiétés. Non seulement il faut poursuivre ces entrepreneurs défaillants en justice mais aussi il faut dresser une liste qui les empêcherait de soumissionner pour une autre occasion.

Cependant, l’Honorable Jeanne d’Arc KAGAYO a nié que les accusations des entreprises qui ne respectent pas les normes. Les techniciens de la FONIC font un suivi régulier ? a-t-elle rassuré avant d’inviter les Députés à faire la part des choses. Il faut distinguer les infrastructures sociales construites pendant les travaux de développement communautaire de celles gérés par la FONIC. Au chapitre de ces travaux, elle a souhaité qu’ils soient régulés par une loi. Elle a enfin plaidé pour que les administrateurs communaux puissent disposer d’un véhicule de transport.

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